Avez-vous l’impression que nos lecteurs et lectrices savent aussi bien lire que nous ? Moi aussi.
Détrompons-nous. Selon le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes, 1 Québécois sur 2 ne peut pas lire un texte long qui nécessite une interprétation.
Combien de vos contenus se trouvent dans cette catégorie ?
Honnêtement, beaucoup des miens.
J’ai rédigé des textes avec :
– de longues phrases
– du jargon
– des inversions
– des expressions qui ne sont pas à la portée de tous
Et je suis prête à parier que vous aussi.
Le taux de conversion de nos contenus dépend de la lisibilité. Quelles sont les chances qu’une lectrice « achète » ce que nous avons à lui offrir (produit, service, information) si elle ne comprend pas le texte qu’elle lit ?
Et au-delà de chaque contenu, c’est la voix de l’entreprise qui doit être lisible. Tout ce qui sort de la « bouche » de l’entreprise devrait être facile à comprendre pour nos publics cibles.
Devenons des meilleurs rédacteurs en adaptant la voix d’entreprise
C’est notre responsabilité de créer du contenu facile à comprendre. Voici une technique qui pourrait vous aider à devenir un expert de la lisibilité.
Commencez par faire une lecture critique d’un texte que vous avez écrit. Mettez-vous dans la peau d’une personne fatiguée, qui le lit sur le coin d’une table, pendant que son enfant pleure à côté. Quel est le besoin qu’elle cherche à combler en lisant le contenu ? Que doit-elle savoir, et dans quel ordre, pour régler son problème ? Est-ce que les mots choisis sont simples ?
Appliquez cette réflexion à tous vos contenus et modifiez-les. Vous pourriez même créer un document de référence qui décrit votre voix d’entreprise, dont le jargon à éviter et vos personas.
On écrit pour du vrai monde. Gardons-le en tête !